Les projets en cours
Les projets issus de l'AAP Émergence Recherche Partagée (TeePee)
VERCCOR - Verger Exubérant et Rôle des plantes Compagnes dans le COntrôle des Ravageurs
Les partenaires
- Hervé de Tonquédec, administrateur au sein de l’association la Belle et la Blette
- Stéphane Boyer, Professeur à l'Université de Tours, Institut de Recherche sur le Biologie de l'Insecte (IRBI)
La démarche en quelques mots
En agriculture biologique, les pesticides de synthèse sont proscrits et les agriculteurs doivent donc faire face aux ravageurs de culture à l’aide de produits d’origine naturelle ou à travers une gestion adaptée. Parmi les outils de gestion possible, l’utilisation de plantes compagnes telles que des plantes engrais, des plantes aromatiques, des arbres ou même la conservation de zones de friches à proximité des cultures maraîchères pourraient réduire très localement la pression des ravageurs et des maladies.
Ces différents modes de cultures ont été mis en place sur la ferme de la Belle et la Blette, cependant, leur efficacité n’y a pas été quantifiée et la distance à laquelle un effet positif pourrait être observé reste inconnue. Nous mesurerons l’impact de ces différents modes de gestion sur le contrôle des insectes ravageurs en comparant la biodiversité des insectes ravageurs et auxiliaires de culture ainsi que les dégâts sur les cultures en présence et en absence de plantes compagnes.
Sur la base de l’efficacité des différents modes de gestion testés en condition réelle, nous pourrons proposer un projet à plus grande échelle, dans le contexte de la région Centre-Val de Loire.
TerrArt: Territoires accueillants et artistiques
Les partenaires
- Hélène Bertheleu et Guillaume Étienne, Université de Tours, UMR CITERES
- Agnès Pottier et Lucille Cottinet, Mémoires plurielles (association pour l'histoire et la mémoire des migrations en région CVL).
- Juliette Passilly, L’atelier de la poissonnerie, association artistique et culturelle
La démarche en quelques mots
Les villes font aujourd’hui le constat de nombreuses difficultés dans l’accueil des nouveaux venus, en particulier des femmes et des personnes LGBTQI+. Afin de mieux travailler cette question de l’accueil, plusieurs villes européennes ont créé le label “ville accueillante”. De nombreux acteurs locaux y travaillent, dans un contexte pourtant de plus en plus hostile. Qu’en est-il du point de vue des primo-arrivant.es ? Ce projet a pour but de questionner la notion d’hospitalité au travers de leur vécu. En associant des tiers-lieux à la démarche de recherche, il s’agira aussi de questionner la notion d’accueil inconditionnel et de la mettre en regard des perceptions des publics accueillis. Pour cela, nous mobiliserons des artistes afin d'expérimenter des modalités de collectes de témoignages et d’ interprétations sensibles. Il s’agit d’encourager l'expression individuelle tout en favorisant une réflexion collective, dans un processus de recherche participative.